Météo arabe - Sinan Khalaf - Les conditions météorologiques et les averses qui se sont abattues aujourd'hui sur le nord du Royaume ont soulevé de nombreuses questions quant à la réalité de la saison des pluies de cette année. Certains pensent que ces pluies sont précoces et annoncent une saison des pluies intense, ce qui est totalement faux.
Il est important de noter ici que ce que l'on appelle le « premier hiver » affecte statistiquement souvent le Royaume dans la deuxième quinzaine d'octobre, tandis que les précipitations avant cette date sont généralement considérées comme « aléatoires » et « irrégulières », de nature locale, et affectent des zones géographiques étroites et limitées, ce qui est exactement ce que le Royaume a connu aujourd'hui.
Concernant le lien entre le « premier hiver » et la saison des pluies et son intensité, l'équipe de prévision météorologique d'« Arab Weather » explique qu'à ce jour, les études statistiques n'ont établi aucun lien direct ou indirect entre le début de la saison des pluies et son intensité. Cela signifie qu'un premier hiver précoce n'est pas nécessairement synonyme d'une saison des pluies intense.
L'application Météo Arabe souhaite vous rappeler ce qui s'est passé pendant la saison des pluies 2013/2014, lorsque le Royaume a été exposé prématurément à la célèbre tempête de neige « Alexa » à l'automne. Bien que précoce, cette tempête a été suivie de la saison des pluies la plus longue que le Royaume ait connue depuis des décennies. Les précipitations n'ont pas dépassé dix millimètres dans les principales zones agricoles du nord et du centre du Royaume pendant les jours d'Al-Moubarakiya et la majeure partie de ceux d'Al-Khamisiniya. Puis est arrivée la « tempête hivernale Masarra » pour préserver la saison des pluies du spectre d'une sécheresse imminente ! Ainsi, un hiver ou des neiges précoces ne sont pas forcément synonymes de saison pluvieuse intense.
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